Amendements
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<p style="text-align: justify;">Par cet amendement, le groupe LFI-NFP souhaite s’assurer que l’ouverture d’un CHU en Corse - principe que nous soutenons - s’accompagne des moyens humains et financiers adéquats afin que cette obligation soit réellement effective. Cette question se pose d’autant plus qu’au niveau national, on assiste à une véritable saignée des moyens de l’hôpital public.</p><p style="text-align: justify;">Selon une étude de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) d’octobre 2024, près de 4 900 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2023 en France. En 2023, le recul du nombre de lits en état d’accueillir des patients s’est donc poursuivi (-1,3 %, après -1,8 % en 2022 et -1,4 % en 2021) et est resté plus rapide qu’avant la crise sanitaire (-0,9 % par an en moyenne entre 2013 et 2019). Le repli du nombre de lits confirme selon la Drees « une tendance observée depuis plusieurs années », reflétant d’une part la volonté des pouvoirs publics de « réorganiser » les soins vers plus « d’ambulatoire », et d’autre part des pénuries de personnel, qui ne « permettent pas de maintenir » tous les lits ouverts. Au total, depuis fin 2013, les établissements de santé ont ainsi perdu 43 500 lits d’hospitalisation complète, soit une diminution de l’offre de 10,5 % en dix ans. S’ajoutent à cette situation déjà dégradée d’autres difficultés : manque de personnels médicaux (médecins hospitaliers) et non-médicaux (infirmières et infirmiers…) par manque d’attractivité du statut et de la rémunération…</p><p style="text-align: justify;">Cette situation n’est pas prête de s’améliorer. D’après la Fédération Hospitalière de France (8/10/24), si l’évolution en 2025 de l’ONDAM global de 2,8 % (déjà insuffisant) et du sous-objectif de l’ONDAM Établissements de santé de 3,1 % est confirmée, en réalité, une fois neutralisée l’enveloppe de compensation de l’augmentation des cotisations versées à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL), l’évolution nette est de seulement 2 %. Et après prise en compte des impacts de l’inflation et des effets prix auxquels les établissements de santé vont devoir faire face en 2025, l’évolution nette n’est plus que de 0,2 % (soit seulement +200M€). Ce qui est loin d’être suffisant pour répondre aux besoins de l’ensemble des hôpitaux du territoire.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce contexte national dégradé, la question des moyens humains et financiers alloués à l’ouverture d’un nouveau CHU en Corse se pose ainsi légitimement, et ce rapport doit permettre de s’assurer que l’État tienne réellement ses obligations.</p>
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<p style="text-align: justify;">Au 1<sup>er</sup> janvier 2023, la France comptait 6 542 personnels enseignants et hospitaliers titulaires ou stagiaires, toute positions statutaires confondues, dont 4 549 PU-PH (69,5 %) et 1 993 MCU-PH (30,5 %).</p><p style="text-align: justify;">Dans un contexte où la gestion de ces ressources humaines est parfois tendue, cet amendement vise à alerter le Gouvernement sur la nécessité d’adapter les efforts de formation du personnel universitaire aux nouveaux besoins liés à la création d’un CHU en Corse. </p>
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<p style="text-align: justify;">Cet amendement vise à intégrer l’universitarisation progressive du Centre Hospitalier, dans la transition vers le Centre Hospitalier Universitaire. </p><p style="text-align: justify;">Dans des Centres Hospitaliers comme celui du Havre, on compte des chefs de cliniques assistants des universités (CCA) et de professeurs des universités - praticiens hospitaliers (PU-PH). Il est donc nécessaire d’intégrer, pour l’application de la présente loi, les affectations progressives de personnel.</p><p style="text-align: justify;">L’auteur de cet amendement souhaite que les effectifs hospitalo-universitaires concernés par cette affectation progressive ne soient pas pris sur les effectifs des Centres Hospitaliers Universitaires existants.</p>
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<p style="text-align: justify;">Cet amendement vise à intégrer l’universitarisation progressive du Centre Hospitalier dans la transition vers le Centre Hospitalier Universitaire.</p><p style="text-align: justify;">Dans des Centres Hospitaliers comme celui du Havre, on compte des chefs de cliniques assistants des universités (CCA) et de professeurs des universités - praticiens hospitaliers (PU-PH). Il est donc nécessaire d’intégrer, pour l’application de la présente loi, les affectations progressives de personnel.</p><p style="text-align: justify;">L’auteur de cet amendement souhaite que les effectifs hospitalo-universitaires concernés par cette affectation progressive ne soient pas pris sur les effectifs des Centres Hospitaliers Universitaires existants.</p>
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<p style="text-align: justify;">Amendement de coordination juridique.</p>